The owl band est un groupe de rock 70's de la région du Havre alliant compositions et reprises.

Il est composé de cinq membres aux parcours riches en expériences scéniques et de studio.

Leur style est proche de groupes tels Blackberry smoke, Allman Brothers band, Eagles, Bryan adams...

Il est composé de deux guitaristes, Yvon et Fab, du chanteur, Ol, le bassiste, Tom et un batteur, Steffy

Ce deuxième EP et....comment dire ?......déroutant, envoûtant, voyageur.

Déroutant parce que leur style leur est propre, même si il y a des reprises (très bien faites soit dit en passant), déroutant dans la mesure où si on écoute cette EP à l'aveugle, ils ne viennent certainement pas du Havre, ni de France, voyageur car plusieurs styles y apparaissent mais avec une colonne vertébrale évidente, dont une signature vocale unique et une rythmique qui ne laisse aucun moment sans une émotion.

On commence donc ce 5 titres par un morceau de Blackberry smoke, « Let Me Help You (Find The Door) » bien fait. On entre direct en contact avec cette très belle voix qui se reconnaît directement tant sa couleur est particulière. La batterie claque et les guitares jouent le jeu. Beau morceau.

Tout le monde connaît « Summer Of '69 » de Bryan Adams ! Ne serait-ce que par le choix de la date ! Haha ! Ce cover l'a tout bêtement reboosté, redonné une deuxième vie, plus péchue et rythmée, beaucoup moins mielleuse . Une redécouverte top.

L'intro de « Run Away For It All », de Blackberry smoke, se met à résonner pour ce troisième morceau. La voix reste claire, les intrus savent de quoi ils parlent et le solo de guitare central est très bien exécuté.

« Shakin' Heads With The Holy Ghost » toujours du même groupe, envoie du bois, la voix de Ol tient l'auditeur par le nœud de cravate pour lui dire d’écouter le son des guitares qui traverse avec force ses phrases et que la batterie rythme le tout avec panache mais une relative discrétion.

Le meilleur morceau de cet EP à mon sens.

Enfin nous clôturons en beauté cette trop courte écoute avec un très beau« Nobody's Pride » où la voix du chanteur peut exprimer toute sa tessiture et nous démontre que dans les hauteurs, elle change de timbre pour nous révéler un grésillement juste.

Le morceau le plus long termine en beauté notre écoute avec un goût de reviens-y !

Les meilleures choses ont une fin ! Espérons que ce n'est que celle de l'EP et que The Owl Band nous resserve rapidement de quoi nous satisfaire le canal auditif tant cela fait du bien.

En ces temps de canicule, un peu de fraîcheur…