One desire est né du cerveau d'Ossi Sivula et de son envie de jouer une musique mélodique. Courant 2012, le batteur commence à recruter des musiciens pour former son groupe et teste des démos et des compositions, jusqu’à ce qu’il trouve le guitariste Jimmy Westerlund, expatrié de Los Angeles en Finlande. Compositeur et producteur, il devient le partenaire principal d’Ossi, et à deux à la recherche d’un contrat,et ouvrent la porte de Frontiers Records.
Le problème du chanteur? Il est réglé par l’arrivée d'Andre Linman, ami de longue date de Jimmy.
Le bassiste? Jonas Kuhlberg rejoint la bande pour finaliser la formation, donnant vie à One desire, prêt à offrir son Hard-Rock hautement vitaminé mais mélodique.
Ce nouvel LP?
Il commence par « Shadowman », standard du genre qui ne convainc pas vraiment mais nous laisse présager quand même de bons moment durant l'écoute de ces 10 titres.
« After you're gone » est une simili balade bien faite, avec un refrain entraînant. On retrouve dans ce côté très Ghost tant la voix d'André est teinté du style du cardinal Copia.
On enchaine sur « Down and dirty, » une autre simili balade, mal placée du coup... moins réussie qu' »After » mais avec quelques solos de six cordes. Morceau intéressant!
« Godsent extasy » envoi direct par une intro batterie qui annonce le rythme d’emblée. Le batteur est vraiment, voire trop, présent.
« Through the fire ». Intro douce et acoustique. Morceau calme entrecoupé de changements de rythmes électriques intéressants.
Nous passons à la virtuelle face B de ce LP avec « Heroes », morceau énergique sans interet majeur hormis son refrain et ses solos «scorpionesque».
« Rio », intro synthé et piano. Troisième balade de l'album? Oui, surtout quand les solos de six cordent s'en mêlent avec quand même, il faut le dire, un côté niaiseux. Bien fait, ça aurait pu être la BO de Top gun finalement....
« Batllefield of love », le morceau qui a mon sens à le moins d’intérêt, que ce soit par la rythmique ou par la présence de notes de synthé disgracieux.
« Killer queen », retour de la doublure de Papa Emeritis tant ce morceau fait penser à un morceau de la bande à Tobias. Bien exécuté.
Enfin, « Only when I breathe », dernière balade de l'album, belle mélodie et belle voix. Même quelques passages acoustiques à la limite du gypsy qui apportent un peu de fraîcheur Cependant, étrange façon que de finir un album par ce genre de morceau.
Et l'orage d'un soir d'été clôture notre écoute!
Voilà, nous avons fini de faire le tour de cet album réussi !
Quelques imperfections cependant, comme la présence de bribes de synthé dans deux titres qui semblent s'être trompées d'endroit pour intervenir tant ils ne sont pas raccords avec le reste de morceaux.
André a une voix claire et très compréhensible, très agréable à écouter, ce qui n'est pas toujours le cas avec ce genre de rock. Des intonations de Tobias forges, des rythmes intéressants à la Scorpion, des instruments équilibrés en font le succès à venir pour cet album !