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Mise à jour le : 29 02 2024

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Le quatuor suédois, fondé en 2018 par Harley Vendetta et Alex Nine, sort son premier album

“Unalive” fin 2019, avant d’entamer une tournée 2020, vite stoppée par ce fichu virus de

m****.


Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut une entrée fracassante dans le paysage Metal, au point d’attirer très rapidement l’attention des organisateurs du Wacken pour son édition 2021 (oui, bon, on peut encore y croire, non? C’est “non-essentiel” aussi l’espoir, maintenant???).


S’arrêter à leur univers horrifique et vampirique serait réducteur et ne leur rendrait pas hommage. Mister Misery, c’est la modernité d’un Metal progressif intelligent et sans chichi sur les fondamentaux du Heavy des années 80’s, tout sauf de la démonstration.


Infatigables, inarrêtables, ils nous livrent un 2ème album “A brighter side of Death” qui vient

confirmer la richesse de leur proposition musicale, aux nombreuses et prestigieuses influences puisant dans la musique (Motionless in White, Bullet for My Valentine, Avatar, Dream Theater, Angra, My Chemical Romance…) mais aussi dans la littérature anglosaxonne.


A commencer donc par “Ballad of The Headless Horseman”, qui plante de suite le décor.

On débute avec une intro fantomatique, et puis le sol se dérobe sous vos pieds : on est tout de suite happé dans cet univers glauque, lourd, pourtant illuminé par des guitares salvatrices. Blasting!


On enchaîne sur “Buried”, un de mes coups de cœur sur cet album. Peut être parce qu’il y

souffle un vent de Orphaned Land, avec ces passages orientalisants, cher au Prog et cette alternance de voix claire et screamée. On soulignera l’utilisation (parcimonieuse) d’une beat

box, fort à propos.


Juste quelques secondes pour se remettre de cette entame d’album à 1000 à l’heure, avant de se faire hyder par le suivant sur la liste! Ce “Mister Hyde”, dans son intensité ne vous laissera pas indifférents, autant vous prévenir! Une introduction tout en mélancolie… et puis ces cris qui font vibrer la face la plus noire de notre âme. J’ai ressenti ce morceau comme un aller retour entre le désespoir du Dr Jeckyl, torturé par le monstre qu’il a créé, et la folie sans entrave de Mister Hyde.


Plus que des morceaux, ce sont des expériences qui se succèdent sur “A Brighter Side of Death”. Comme “Burn”, tout en modernité. “Clown Prince Of Hell” et “Devil In Me”, qui vont clairement lorgner du côté de leurs collègues suéduois d’Avatar. Jusqu’à ce “We Don’t Belong”, qui montre une facette plus classique de leurs influences et

qui plaira aux aficionados du Power Metal.


“Home” et “Through Hell” viennent conclure cet album sur une note plus lumineuse et plus

heavy et permettent de confirmer le niveau de maîtrise de ces 4 mecs pas si sombres qu’ils en ont l’air. 2 morceaux anthémiques qui sont faits pour être repris en chœur par les foules!


Et en guise de bonus, une ultime piste, “The Ballad of The Headless Horseman”, en version

orchestrale... c’est l’occasion d’apprécier pleinement la très jolie voix d’Harley dans un

registre plus clair et plus dépouillé. Instant frisson...


Cet album est indéniablement plus sombre, plus dérangeant même, que le premier. Et cette

horrifique demoiselle sur la pochette, prête à nous happer, annonce la couleur.. Ce nouvel opus est un condensé d’hymnes à la noirceur... pour mieux la conjurer. On en sort regonflé, emballé par ces envolées de guitares et de chant impeccables qui nous tirent vers “the brighter side of death”.


En résumé, un album écrit avec leurs tripes, et qui parlera certainement aux vôtres


Stéphanie

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